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Témoignages Train + vélo
 

En Irlande 

En ce qui concerne le train en Irlande et avec les vélos, nous avons emprunté ce moyen entre Galway et Dublin. Un vélo chargé de sacoches, tente, duvet et j'en passe, ne les a pas effrayé plus que ça. Tout est resté dessus, une petite étiquette sur le guidon avec le nom et la destination. Un billet pas tellement plus cher, et on se charge de vous mettre votre vélo dans le train et de vous le rendre à l'arrivée. C'est tout de même pas compliqué! "

Sandrine
 

Grenoble - Naples 

" J'écris en fait pour vous donner quelques infos sur le voyage train+vélo en Italie. Cet été, nous avons fait Naples - Grenoble en vélo. Et donc pour commencer nous sommes descendus en train (TER oblige car un vélo de cyclo ça ne se démonte pas) - itinéraire (ne riez pas!)

Grenoble-Nice 5h arrivée à 23h00 dormis à la gare jusqu'à 1h du matin et ensuite on a fini sur le trottoir! Pas de fourgon pour les vélos alors que le train était accessible aux vélos (marque sur le dépliant horaire)

Nice-Ventimiglia - Genova - Pisa - Roma - arrivée à 21h00 dormis à la gare
Une galère monstre : les trains italiens FC (équivalent TER) sont quasiment tous accessibles aux vélos pour 7000 lires par 24h mais les fourgons sont inexistants. Aucun des X trains que nous avons empruntes n'avait de fourgon alors c'est le bordel à chaque assaut. Montre en main : on avait 2 minutes pour rejoindre le wagon de tête ou de queue (au choix du conducteur du train), monter 3 vélos et 9 sacoches.

Roma - Napoli - Pompei - arrivée à 12h00
Enfin Pompei : total 48h de voyage pour faire Grenoble - Napoli alors qu'il fut 10h sans vélo par le train Intercity.

Le reste du voyage ... facile. 25 jours, 1200km, pleins de cols, on se la coulait douce sous les oliviers."

Arno
 

En Allemagne 

" A la différence de la France, le cyclotourisme est très pratiqué en Allemagne. Pour emmener son vélo en train, il faut tenir compte des différents types de train :

- ICE (Inter City Express) : TGV. Transport interdit, sauf dans le ICE-Night
- InterRegio : train-corail. Il existe 13 places par train, la réservation est obligatoire. Il est peut-être possible d'emmener son vélo sur la ligne Munich-Kopenhague.
- RegionalExpress : TER. Certains ont le fourgon traditionnel sans point d'ancrage, d'autres des demi-voitures pour vélo avec systèmes d'arrimage. Un groupe doit obligatoirement réserver et payer pour cette réservation mais aucune place ne lui est réservée.

Le transport est toujours payant, le prix varie selon les distances. Le billet doit être fixé sur le vélo. Certaines régions comme la Haute-Bavière (Rosenheim et vers le Chiemsee, Kochel, Garmisch) ont passé un accord de gratuité avec la DB pour attirer les cyclotouristes. La partie du trajet sur le réseau des transports en communs munichois (jusqu'à Tutzing, Wolfratshausen, Grafing) est toutefois payante selon les règles habituelles (deux rayures de cartes par trajet ou billet-vélo à la journée). Ces trains sont extrêmement fréquentés en été. 

Les sacoches doivent être enlevées du vélo. Le cyclotouriste charge son vélo lui-même.

Il est souvent difficile de hisser le vélo dans le fourgon, la solidarité cyclotouriste est, en général, efficace. Ceux qui sont déjà dans le fourgon aident les autres à monter les vélos, on s'informe mutuellement sur les gares de destination afin de ne pas bloquer les vélos descendant en route. Les tickets bon marché de week-end (5 personnes pour DM 40,--, vélo non compris) incitant beaucoup à profiter du beau temps, certains trajets peuvent s'avérer difficiles tout aussi bien pour un(e!) cycliste individuel(le) que pour un groupe. Accompagnant un groupe revenant par Kufstein (Autriche) de la Kaiserklamm, j'ai été témoin de la mauvaise humeur évidente d'une contrôleuse râlant que nous gênions les gens devant travailler le week-end (donc elle-même...) pour un prix ridicule. Un autre, débordé par l'affluence pour un retour de l'Altmühltal, a toléré la présence de voyageurs sans vélo dans le fourgon déjà comble mais demandé notre aide pour y hisser un voyageur en chaise roulante. Alors que j'avais accueilli un groupe de 30 personnes à Holzkirchen (réseau S-Bahn tout comme gare DB), le contrôleur du train en est descendu pour me demander d'attendre l'arrivée de la prochaine S-Bahn: il avait été informé qu'un cycliste voulant rejoindre ce groupe par son train, n'avait pas réalisé le changement d'horaire et manqué ce train, chargé sa femme par téléphone de faire passer le message au groupe cycliste à Holzkirchen de façon à ce que je sois prévenue..."

Marzina
Pour en savoir plus sur le trajet Munich-Paris,
n'hésiter pas à visiter son site http://marzina.free.fr/sncf3.html

 

En Belgique 

" Il existe en Belgique deux manières principales de voyager par le train avec un vélo. La première est de confier son engin au service colis de la S.N.C.B. Ce n’est pas la meilleure et je ne l’ai même jamais fait pour avoir pu observer comment le personnel de notre société de transports bien aimée manipule nos précieux engins (à vos risques et périls). 

La seconde, celle que je pratique le plus souvent, c’est le vélo accompagné. Cela consiste à faire voyager le vélo dans le fourgon du train dans lequel on voyage soi-même à condition d’embarquer et de débarquer soit même l’engin (ce qui reste le seul gage de respect de celui-ci). Pour ce faire il suffit d’avoir un billet pour soi et un pour le vélo. Il existe deux type de billets pour le vélo, le trajet simple (3,72 Euros) et le libre parcours d’un jour (6,82 Euros)(si on vous dit à la gare que le second n’existe pas, insistez, les guichetiers ne le connaissent que rarement. Des formules équivalentes mais plus chères existes pour les tandems). Les billets sont à remplir à l’encre indélébile avant d’embarquer. Je conseille à tous d’acheter ces billets à l’avance, ils sont valables un an tant que vous ne les utilisez pas, car si par malheur il n’y a personne au guichet vous devrez payer un supplément (presque le double du prix du billet) au garde du train. Personnellement j’ai toujours sur moi un billet vélo, cela m’a déjà permis de rentrer chez moi sans souci alors qu’un problème technique ou météorologique m’avait découragé. La S.N.C.B. vous prévient que l’embarquement des vélos se fait sous réserve de places disponibles mais je n’ai jamais été empêché de prendre le train. La seule fois que le fourgon était plein le contrôleur a autorisé l’embarquement des vélo sur les plates-formes (j’évite quand même les trains à coup sur bondé, genre celui de la mer un matin de WE où il fait beau). "

Arnaud D.
http://web.wanadoo.be/cyclosite
 

Au Danemark 

" J'ai pris le train avec mon vélo à 2 reprises au Danemark : dans une des gares : un ascenseur pour descendre les vélos sur le quai : sympa. 
Il y a toujours un wagon (décoré d'un vélo et donc facile à repérer) réservé aux cycles. Inconvénient : les 2 ou 3 marches entre le quai et le wagon proprement dit : pas insurmontable seul mais demande une technique au point. Ceci dit, il s'est toujours trouvé un danois (ou danoise) obligeant pour aider à la manœuvre. 
Le Danemark est non seulement l'autre pays du vélo mais aussi un pays de gens charmants.
"

Jeannine 

En France 

" A plusieurs reprises, nous avons fait des voyages en train avec nos deux vélos. Le transport des vélos en tant que bagage accompagné (train avec pictogramme vélo) s'avère de loin le plus pratique : le transport du vélo est totalement gratuit (vous n'acquittez que les places passagers) et il n'est pas nécessaire de démonter (sauf éventuellement les sacoches s'il y a plus de 3 vélos qui voyagent simultanément). Le transport se fait dans une voiture corail dont le compartiment le plus proche de la sortie a été privé de ses 8 sièges. Il peut facilement accueillir 4 ou 5 vélos. Autre avantage, vous pouvez rester à proximité en occupant l'un des compartiments contigus. Il est néanmoins important de bien se renseigner avant le départ sur les conditions de circulation des trains avec pictogramme "vélo" : toutes les destinations ne sont pas forcément desservies et lorsqu'elles le sont, la desserte "train+vélo" peut se limiter à certains jours de la semaine. Le guide SNCF "train+vélo" est particulièrement bien fait et présente toutes les destinations et les horaires : à consulter absolument pour préparer le voyage et éventuellement argumenter auprès de personnels SNCF non avertis. En pratique, lors de l'accès au train, toujours se faire connaître auprès du contrôleur sur le quai. Il vous indiquera le numéro de la voiture "vélo" et vous positionnera correctement pour vous permettre d'embarquer dans de bonnes conditions. Exceptionnellement, nous avons été confrontés à deux problèmes : le train, bien que sensé accueillir les vélos, ne comportait pas de voiture adapté (erreur lors de la composition de la rame). Ou encore, le nombre de vélos dépassait largement les capacités du train (et oui !). Dans ce cas, encore une fois, s'adresser au contrôleur. Ils ont toujours fait preuve de bonne volonté (à une exception près!) et nous ont toujours proposé une solution de rechange acceptable (réservation de compartiments non aménagés pour les vélos ou embarquement sur la dernière passerelle). L'important est que nous avons toujours embarqué à l'heure prévue. La SNCF et ses personnel font donc aussi des efforts pour les cyclotouristes : nous ne pouvons que les y encourager ! "

Sophie et David

En France 

" J'ai maintenant une bonne expérience du vélo-train (12 voyages) et je peux vous dire que la formule vélo non démonté dans la plupart des trains marche bien. Beaucoup de corail ont un compartiment réservé aux vélos ainsi que la plupart des TER. 
Les TGV sud et nord ont au moins un aller-retour par jour avec réservations payantes (10euros), idem pour certains train de nuit.
Sur les TER corail non équipés de compartiments spécifiques, on peut mettre au moins un vélo sur la petite plate forme en tête ou en queue de train (pour ne pas gêner le passage). Bref en cherchant bien ces fameux trains, de plus en plus nombreux, on peut traverser la France sans problèmes, le secteur le moins pratique étant le grand ouest a cause des TGV non encore équipés. Par contre confier un vélo de prix à la SERNAM est aux risques et périls de l'utilisateur (détériorations, grèves surprises, vélos égarés).
"

Christian

 

Vous aussi vous avez fait l'expérience 
du train+vélo, alors n'hésitez pas, racontez nous!

 

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